A C. E
Au linteau de nos espoirs
Je longe ton corps
Tel un arbre suspendu
De tes yeux d’astres
Tu me regardes passer
Dans la véhémence des souvenirs
Il faudrait tout un peuple
Pour renommer ton sourire
Te porter jusqu’à l’enceinte
De mon corps décapité
Et je suis là
Debout
Comme un christ abandonné
Mais toi
Il faudrait tout un peuple
Pour renommer ton sourire
T’inventer dans le blanc des saisons
Comme une prière faite au monde
Wébert Charles
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