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Traduction, réécriture et plagiat.

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« Toute littérature est traduction », écrit Hubert Nyssen. Traduction d’idées, de sentiments mais aussi de toutes œuvres relevant de la création humaine. Aussi la traduction a-t-elle toujours été un lieu de rapprochement et de médiation entre les littératures du monde. Une forme de refus du chaos babélien. Par contre, doit-on voir la traduction comme une transcription effective de l’œuvre traduite ? Toute traduction, n’est-elle pas condamnée à être réécriture ?

Traduire, réécrire et plagier. Trois thèmes que ce présent numéro de Legs et Littérature tente d’explorer, avec près d’une trentaine de contributions de chercheurs, de traducteurs et d’écrivains… Qui sont les auteurs haïtiens les plus traduits ? Quel est enfin le mot de la critique littéraire sur l’accusation de plagiaire faite à Kettly Mars ? Qu’est-ce qui rapproche Evelyne Trouillot de Marie-Célie Agnant ;Marie Vieux Chauvet de William Faulkner ?

Prix : 16$
250 pages
LEGS ÉDITION

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Wébert Charles

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cwebbn

Commentaires

Awa Cheikh Diouf Camara
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votre maison d'édition prend en charge une question délicate, si traduire c'est trahir, c'est peut-être plagier aussi; mais plagier c'est voler l'idée d'autrui. Le traducteur est-il un voleur d’idées?

Wébert Charles
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En effet, ce sont des thèmes liés entre eux. Et les rédacteurs ont fait de leur mieux pour dégager les enjeux théoriques de la traduction.